







Intertrigo : comment prévenir et soulager cette irritation des plis cutanés ?
par Aurelie Godere
Sommaire
Qu’est-ce que l’intertrigo ?
L’intertrigo est une inflammation superficielle de la peau, localisée dans les plis cutanés. Ces zones peu aérées et sujettes à l’humidité (aine, aisselles, dessous de poitrine, sillon interfessier…) sont particulièrement sensibles aux agressions.
Chaleur, transpiration et frottements sont les trois déclencheurs les plus fréquents. La peau devient alors rouge, irritée, parfois suintante. Dans certains cas, une surinfection fongique (Candida albicans) ou bactérienne (Staphylococcus aureus) peut apparaître.
Quels sont les symptômes typiques de l’intertrigo ?
Tout commence par une rougeur localisée, souvent bien délimitée. Elle peut s’accompagner d’une sensation de brûlure, de picotements ou de démangeaisons. Parfois, la peau devient humide, blanchâtre, et dégage une odeur désagréable. Dans les formes avancées ou mal traitées, des fissures ou un suintement peuvent apparaître, signes d’une possible surinfection.
Qui est concerné ? Spoiler : beaucoup plus de gens qu’on ne le pense
L’intertrigo ne fait pas de discrimination. Il peut toucher tout le monde, à différents moments de la vie. Certaines personnes y sont simplement plus exposées :
- Les sportifs, du fait des frottements répétés et de la transpiration
- Les personnes en surpoids, avec des plis cutanés plus marqués
- Les seniors, chez qui la peau est plus fine et fragile
- Les femmes enceintes ou post-partum (zones sous-mammaires)
- Les jeunes adolescents, en pleine poussée hormonale
- Les personnes en fauteuil, ou immobilisées, où les plis sont souvent humides
Dans tous les cas, l’humidité et la chaleur sont les dénominateurs communs. C’est pourquoi les épisodes d’intertrigo sont souvent plus fréquents en été, ou dans les climats tropicaux. Se reconnaître dans ces profils, c’est déjà savoir agir plus tôt. L’objectif : prévenir plutôt que subir.
Quels facteurs favorisent l’apparition d’un intertrigo ?
En plus de la morphologie ou de l’âge, plusieurs éléments peuvent favoriser l’apparition d’un intertrigo :
- Chaleur excessive (été, sport, fièvre)
- Vêtements synthétiques ou trop serrés
- Mauvaise hygiène ou séchage insuffisant
- Utilisation de produits irritants
- Pathologies sous-jacentes (diabète, dermatoses, immunodépression)
La bonne nouvelle ? Ces facteurs peuvent souvent être contrôlés par des ajustements simples du quotidien.
Prévenir l’intertrigo : les bons gestes au quotidien
L’intertrigo n’est pas une fatalité. En adoptant quelques réflexes simples, on peut limiter les irritations et éviter les récidives :
- Lavez les zones sensibles avec un savon doux, non parfumé, puis séchez-les soigneusement (tamponnez, ne frottez pas).
- Portez des vêtements amples et respirants, en coton de préférence.
- Évitez les matières synthétiques et les sous-vêtements trop serrés.
- Appliquez une crème barrière non occlusive, surtout avant une activité sportive ou en période de forte chaleur.
L’important, c’est l’anticipation. Ne pas attendre que l’intertrigo s’installe pour protéger sa peau.
Des soins spécifiques, comme Trigopax, peuvent jouer un rôle clé dans cette prévention grâce à leur action multifonction.
Est-ce que l’intertrigo est contagieux ?
C’est une question fréquente, et la réponse est rassurante : non, l’intertrigo en tant que tel n’est pas contagieux. Il s’agit d’une inflammation liée à des facteurs physiques et environnementaux. En revanche, s’il est complicité par une infection fongique (comme une candidose) ou bactérienne, certaines précautions d’hygiène peuvent être utiles pour éviter la prolifération des germes.
Et si l’irritation s’installe ?
Il arrive que malgré les précautions, l’intertrigo s’installe ou récidive. Dans ce cas, l’important est de ne pas laisser la peau s’abîmer davantage.
- Si la rougeur persiste après quelques jours
- Si une douleur s’installe
- Si un écoulement, une odeur forte ou des fissures apparaissent
Il est recommandé de consulter un professionnel de santé. Un traitement antifongique ou antibactérien pourra être prescrit si nécessaire.
Plus l’intertrigo est pris tôt, plus il se résorbe vite. Ne pas banaliser les symptômes est déjà une forme de soin.
En résumé
L’intertrigo n’est pas une fatalité. En connaissant mieux cette affection cutanée, en adoptant les bons réflexes et en s’équipant d’un soin adapté comme Trigopax, il est tout à fait possible de protéger durablement sa peau, même dans les plis les plus sensibles.